Résumé :
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"Reflet d'une tendance à responsabiliser les salariés face à la gestion de leur temps, les textes accordant aux salariés des possibilités de s'absenter de l'entreprise se multiplient. C'est ainsi que depuis 1982 ont été notamment institués : le congé sabbatique, le congé de création d'entreprise, le congé "mutualiste", le congé de recherche, le congé de formation économique, sociale et syndicale (ancien congé d'éducation ouvrière). Désormais, il ne devrait plus exister d'opposition entre temps de travail et vie personnelle, mais interaction. Les dispositions législatives se caractérisent par une relative souplesse : incitation à la négociation, volontariat des salariés, marge de manoeuvre de l'employeur quant à l'acceptation du congé et remplacement du salarié absent. Si les congés entraînent (sauf exceptions tel le congé postnatal) la suspension du contrat de travail, celle-ci se réalise dans des conditions variables : avis conforme ou avis simple des représentants du personnel en cas de refus de l'employeur, assimilation à l'effectif pour la détermination d'avantages... Autant de situations développées dans ce numéro. Toutefois, en raison du nombre et de la variété des possibilités d'absence, nous nous limitons aux principaux congés, à l'exclusion des congés payés, des congés maladie, accidents du travail et maladies professionnelles et des différents congés de formation, ces thèmes ayant déjà fait l'objet de numéros spéciaux."
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