Résumé :
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L'intérêt porté par les scientifiques et les politiques au vieillissement de la population a attiré une attention croissante sur les ménages réduits à une seule personne, celle-ci étant souvent âgée et veuve. La baisse de la fécondité depuis deux siècles et, aujourd'hui, l'allongement de la durée de la vie et la disparité des mortalités masculine et féminine sont en cause. Mais d'autres phénomènes jouent aussi car vivre seul n'est pas l'apanage des personnes âgées : le départ de chez les parents, pour les jeunes, et la rupture d'union, pour les adultes, exposent au risque d'autres groupes d'âges. Les auteurs analysent ici ces divers aspects de la solitude, à travers les données des recensements français, à l'échelle nationale et au niveau départemental.
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