Résumé :
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Alain MINGAT, auteur d'un rapport récent sur les GAPP, chercheur à l'Institut de Recherches sur l'Economie de l'Education (IREDU-CNRS), s'interroge sur l'efficacité véritable des équipes d'aide psychopédagogiques. Le rapport en question circule actuellement en résumé de huit pages sous le titre "Evaluer les activités de ré-éducation GAPP à l'école primaire". L'enquête a été menée dans le département de la Côte-d'Or auprès de tous les élèves des classes du CP (102 classes), soit un peu plus de 2000 élèves qui ont été suivis pendant 3 ans. L'ensemble des résultats suggère à l'auteur une conclusion très pessimiste : "L'analyse permet de douter des vertus des rééducations GAPP en CP dans la dimension des carrières scolaires. Elle permet aussi d'illustrer de façon manifeste les effets d'étiquetage véhiculés par l'institution de rééducation". Ce rapport aux conclusions en guillotine éveille des protestations très vives de la part des milieux professionnels intéressés, qui remettent en question une partie de la méthodologie utilisée (comparaison des groupes d'élèves considérés par l'auteur comme identiques, prise en compte uniquement des dossiers scolaires, etc...) et s'inquiètent pour l'avenir de ces structures.
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