Résumé :
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"Les différentes enquêtes menées depuis 1975 montrent que la fréquence des accidents domestiques est plus élevée chez les enfants de migrants. Les facteurs de risque sont liés notamment aux difficultés matérielles, socioéconomiques et aux habitudes culturelles familiales. L'habitat en particulier représente un facteur non négligeable avec un logement souvent exigu et vétuste, des moyens de chauffage à risque, l'absence de rangement et d'armoire à pharmacie. Par ailleurs, l'isolement socioculturel et linguistique, des mères en particulier, peut rendre compte dans certains cas d'un retard apporté aux premiers soins après l'accident. La prévention et l'éducation sanitaire ne sont pas facilement réalisables et il semble qu'il faille plutôt privilégier comme support les petites structures médicosociales comme les centres de PMI, trés fréquentées par les familles immigrées. Les pères peuvent aussi être informés sur leurs lieux de travail. mais l'espoir d'une modification profonde des comportements viendra en fait de l'action entreprise auprès des enfants de migrants. Cette action devrait être privilégiée et développée depuis la maternelle jusqu'à la fin du secondaire.
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