Résumé :
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A partir des idées de Jean-Luc LAMBERT, Roger PERRON et des siennes, l'auteur examine les hypothèses et arguments avancés en faveur soit de l'enseignement ordinaire soit de l'enseignement spécialisé destiné aux jeunes déficients mentaux légers. "Choisir l'enseignement ordinaire pour un déficient mental léger c'est beaucoup compter sur l'expérience sociale avec les non-handicapés dans le monde tel quel. Et pour certains, c'est satisfaire une phobie de la séparation. Choisir l'enseignement spécial c'est beaucoup compter sur une formation ajustée, au prix d'une séparation partielle et provisoire. Dans les deux cas, le jeune déficient subit inévitablement l'influence de son handicap sur son insertion sociale. Dans les deux cas, il devra accéder ensuite à l'indépendance et à la responsabilité. Et cela dépendra de sa capacité à jouer des rôles nouveaux. (...) On rapporte aussi les résultats de deux enquêtes : l'une concernant le devenir professionnel des déficients mentaux légers de l'enseignement spécial et des élèves de l'enseignement professionnel ordinaire, l'autre concernant leur situation socio-familiale et leur passé scolaire." On est conduit à une réflexion sur les besoins des jeunes.
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