Résumé :
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On étudie une population de jeunes IMC de 5 à 16 ans, scolarisée en milieu ordinaire. On évalue le Q.I., le type de handicap et les troubles associés, les troubles de caractère, du langage, de l'écriture, le retard scolaire. On constate que les difficultés d'apprentissage sont le plus souvent à l'origine de l'orientation en milieu spécialisé. On fait le point sur les travaux concernant l'évaluation des aptitudes intellectuelles des IMC et l'on présente la méthodologie de la recherche, qui porte plus précisément sur 14 enfants dont on décrit les performances oculo-motrices, graphiques, et dans l'acquisition du nombre. Il apparaît que les difficultés en calcul s'articulent à des perturbations de nature archaïque et que les méthodes d'apprentissage actuelles ne font que les renforcer. La population à risques est formée d'anciens prématurés présentant une maladie de LITTLE, un manque de coordination oculo-motrice et des troubles spatiaux importants. Parallèlement à l'analyse des difficultés rencontrées par les enfants, on a tenté la mise en place d'une rééducation logico-mathématique, mais qui n'a pu tenir compte totalement des découvertes du fonctionnement logico-mathématique de ces enfants mises en évidence par cette étude. On conclue sur les conditions nécessaires à une meilleure intégration scolaire des jeunes IMC.
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