Résumé :
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L'apport de la psychanalyse aux problèmes des enfants handicapés a été de trois ordres : "-- la reconnaissance chez les enfants de phases ou de stades de développement affectif, relationnel, cognitif, social qui pouvaient plus ou moins bien se dérouler. -- la différence entre le normal et le pathologique était beaucoup moins tranchée qu'un seul point de vue nosographique, classant les sujets selon qu'ils présentent une maladie ou pas, ne risquait parfois de le faire croire. -- le fait qu'un handicap quel qu'il soit n'exclue en rien, bien au contraire, le domaine de la vie affective et que parfois même c'était ce domaine qui était à l'origine plus ou moins partiellement du handicap constaté." L'auteur prend pour exemple les conceptions psychanalytiques de l'autisme infantile, de la psychanalyste anglaise F. Tustin.
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