Résumé :
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"L'histoire des pratiques et des théories concernant les déficiences mentales est marquée d'une profonde ambivalence, où s'affrontent l'amour et la haine, le rejet et la surprotection. L'idiotie est née en tant qu'entité clinique au début du 19° siècle, dans une optique qui l'instituait en classe particulière d'êtres humains, hétérogène à celle des "gens normaux". Ce modèle a profondément marqué, pendant très longtemps, en se généralisant, tout le développement des institutions en ce qui concerne les déficiences mentales. Il portait à une pessimisme thérapeutique et éducatif dont la persistance peut se comprendre en fonction de défenses individuelles et de déterminants sociaux. Au cours des vingt dernières années cependant, la situation a profondément évolué". Actuellement, quatre positions s'affrontent : - la position réductionniste organo-génétique. - la position réductionniste psycho-génétique (importance des premières relations mère-enfant). - la position réductionniste socio-logisante. - la position qui reconnait des évolutions et des structurations résultantes.
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