Résumé :
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"Le cabinet Bernard BRUNHES, consulté par M. André LAIGNEL, secrétaire d'Etat chargé de la formation professionnelle, vient de remettre son rapport, qui a recueilli un large écho (voir "Liaisons sociales". 5 juin 1989). Le jugement porté sur la formation est plutôt critique : malgré un effort financier important de la part des partenaires sociaux, il ne semble pas que la formation réponde : ni aux attentes des entreprises, ni aux besoins des personnes à la recherche d'un emploi. Les associations intervenant sur ce qu'il faut bien appeler désormais le "marché de la formation", n'échappent pas à cette critique, même si, par nature ou par idéologie, elles sont très présentes dans la formation professionnelle des chômeurs (21% contre 11% pour les organismes à but lucratif ou dépendant des milieux patronaux). Ces associations représentaient, en 1987, 19,5% du marché total et recevaient 6 670 millions de F. pour le financement de leurs actions (ce qui les plaçait au 1° rang des intervenants, avant les services publics et les organismes patronaux ou à but lucratif). Malgré cela, elles souffrent de difficultés financières, et leurs prestations ne sont pas toujours du niveau que l'on pourrait souhaiter."
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