Résumé :
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Depuis plusieurs décennies, la gestion de la qualité de l'air dans les pays développés repose sur une stratégie dite "uni-polluant", c'est-à-dire sur le contrôle des émissions et immissions grâce à des indicateurs de pollution atmosphérique (PA) en nombre restreint et à des normes ou "standards" correspondants. Ces indicateurs sont principalement le dioxyde de soufre SO2, les particules en suspension, les oxydes d'azote NOx et NO2, le monoxyde de carbone (CO) et l'ozone O3. Mais cette stratégie est, depuis quelque temps, remise en cause et plusieurs études scientifiques se sont penchées sur l'intérêt d'adopter une démarche "multi-polluant". Cet article revient sur la justification et les résultats de l'approche "uni-polluant" et examine les différentes contributions qui ont amenées à un réexamen de cette approche au profit d'une vision plus globale des aérosols atmosphériques.
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