Résumé :
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L'Institut de veille sanitaire (InVS) estime que 4 à 8,5 % des cancers en France sont dus à des expositions professionnelles, un chiffre largement sous-évalué alors que souvent la maladie se déclare des dizaines d'années après l'activité. Alternative Santé fait le point. Alors que le Grenelle de l'environnement impose une réduction de 50 % de l'usage des pesticides d'ici à 2018, le cas d'un viticulteur de 43 ans mort récemment d'une leucémie (dû aux pesticides) reconnue maladie professionnelle, a secoué le monde agricole. Dans le monde industriel, les travailleurs sont durement exposés à un cocktail de substances chimiques, de poussières de bois, d'amiante, avec des conséquences dévastatrices sur la santé. Alors qu'un ouvrier a quatre fois plus de risques de mourir d'un cancer qu'un cadre supérieur, la reconnaissance liée aux cancers professionnels reste problématique. Chaque année 100 000 radiothérapies, 60 millions d'examens de radiologie et 500 000 examens en médecine nucléaire sont pratiqués. Malgré les efforts de sécurité, les professions médicales sont au quotidien exposées et pas toujours bien informées. " L'horaire cimetière ". C'est ainsi que les anglophones appellent depuis plus d'un siècle le travail de nuit. Les études scientifiques leur donnent aujourd'hui raison. Les infirmières, hôtesses de l'air et autres métiers aux horaires décalés y sont tous soumis. Enquête.
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