Résumé :
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Après les antiépileptiques, c'est au tour des génériques de cardiologie de faire débat. Mais les doutes des médecins laissent les positions officielles inébranlables. Une métaanalyse conclut d'ailleurs en l'absence de différence entre princeps et générique. Les génériques ne cessent d'étoffer leurs gammes en direction des hôpitaux tandis que l'offre des fabricants de biosimilaires prend forme. Depuis trois ans, l'AP-HP participe au programme de la Cnamts visant à optimiser la substitution de ses prescriptions délivrées en ville. Quelques chiffres : 25 % c'est le pourcentage de progression cumulée des ventes de génériques dans les hôpitaux entre 2006 et 2011, selon les prévisions d'IMS. Entre 200 et 400 millions de dollars, contre 20 millions pour un générique chimique, c'est le coût du développement des biosimilaires qui dure plusieurs années et nécessite un suivi des patients beaucoup plus important que pour les génériques classiques. 3 %, c'est la part des produits génériques par rapport au budget pharmaceutique total de l'AP-HM (Marseille). Ils représentent aussi 80 % des unités délivrées et 7% du nombre de produits références dans cet établissement.
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