Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INPES t9GImR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Une étude transversale a évalué dans quelle mesure les indices de la structure sociale, incluant le statut socio-économique de la famille, la pauvreté, le sexe et les aspirations en matière d'éducation et de style de vie étaient en corrélation avec l'utilisation du préservatif chez les adolescents et s'ajoutaient à l'efficacité prédictive d'un modèle basé sur la Théorie du comportement planifié. Les analyses des données d'une enquête menée auprès de 824 adolescents de 16 ans sexuellement actifs (505 femmes et 319 hommes) ont permis de tester trois hypothèses. La première hypothèse est que les mesures de la structure sociale sont corrélées avec les éléments cognitifs spécifiques du comportement qui prédisent l'utilisation du préservatif. La deuxième hypothèse est que les mesures des facteurs cognitifs ne reflètent pas complètement les effets des indices de structure sociale. La troisième hypothèse est que les effets des facteurs cognitifs sur l'utilisation du préservatif sont tempérés par les indices de structure sociale. Le statut socio-économique, le sexe et les aspirations représentait entre 2 et 7% de la variance des facteurs cognitifs spécifiques du comportement prédictifs de l'utilisation du préservatif. Les aspirations expliquaient 4% de la variance de l'utilisation du préservatif, en contrôlant les effets cognitifs. Le statut socio-économique de la mère et le sexe ajoutait 5% supplémentaires, en contrôlant les aspirations. Ces données indiquent que les mesures de la structure sociale devraient être prises en compte, en plus des facteurs cognitifs, lors de la modélisation des comportements, y compris l'utilisation du préservatif.
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