Titre :
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Virus du papillome humain : connaissances, croyances et comportements des femmes québécoises. (2011)
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Auteurs :
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Marilou KIELY ;
Phillippe DE WALS ;
Geneviève DECEUNINCK ;
Eve DUBE ;
Chantal SAUVAGEAU ;
Centre de recherche du Chul-Chuq. Centre Hospitalier Universitaire du Québec. Québec. QC. CAN ;
Département de médecine sociale et préventive. Université Laval. Québec. QC. CAN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Canadian journal of public health (vol. 102, n° 4, 2011)
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Pagination :
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303-307
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Virus
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Homme
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Infection
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Connaissance
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Croyance
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Comportement
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Femme
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Attitude
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Vaccin
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Tumeur bénigne
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8nkBR0x8. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Un programme de vaccination gratuit contre les virus du papillome humain (VPH) a été implanté au Québec en 2008. Une enquête a été réalisée afin de décrire les connaissances, les croyances et les comportements des jeunes femmes du Québec concernant les VPH. Méthode : En 2009, un questionnaire postal a été transmis à un échantillon de 2 400 femmes du Québec âgées de 24 ans et inscrites dans le fichier des bénéficiaires de l'assurance maladie. Résultats : Un taux de réponse de 56% a été obtenu. Plus de 80% des participantes avaient déjà entendu parler des VPH et du vaccin. Moins de la moitié d'entre elles connaissaient le mode de transmission des virus. Plus de 80% des répondantes connaissaient la cause du cancer du col utérin. Plus de la moitié des femmes étaient insatisfaites des informations reçues sur les VPH. Seulement 5% des participantes avaient reçu le vaccin. L'âge moyen lors de la première relation sexuelle était de 17 ans. Plus de 80% des participantes avaient déjà eu un dépistage du cancer du col utérin et l'avaient initié en moyenne à 18 ans. Conclusion : Cette étude a permis d'obtenir des données de base auprès d'un échantillon représentatif des Québécoises de 24 ans. Bien que la plupart des femmes questionnées aient déjà entendu parler des VPH et du vaccin, des lacunes demeuraient dans leurs connaissances en plus de leur insatisfaction notée en regard des informations reçues. Une meilleure transmission d'informations aux jeunes femmes adultes est nécessaire.
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