Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS Jlp9R0xo. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Notre premier objectif était de calculer la prévalence de l'humeur dépressive chez les jeunes des Premières nations fréquentant l'école (5e à 8e année) dans sept communautés de réserves. Notre second objectif était de déterminer les indicateurs de risque ajustés et non ajustés associés à l'humeur dépressive chez ces jeunes. Méthode : En mai 2010, nous avons demandé aux élèves de la 5e à la 8e année des sept communautés de réserves du conseil tribal de Saskatoon de remplir sur papier un questionnaire exhaustif sur la santé des jeunes. Un protocole de consentement en huit étapes a été suivi avant de les laisser participer. Résultats : Sur les 271 élèves admissibles, 204 ont rempli le questionnaire, soit un taux de réponse de 75,3%. Selon l'échelle de dépression du Center for Epidemiological Studies, 25% des jeunes éprouvaient des symptômes dépressifs modérés. Après tabulation en croix, 1 variable socioéconomique, 10 variables sociales, 3 variables du soutien social, 1 variable de l'estime de soi, 5 variables des relations parentales et 3 variables de l'intimidation étaient associées à l'humeur dépressive. Par régression logistique, nous avons repéré quatre indicateurs de risque indépendamment associés à l'humeur dépressive chez les jeunes des Premières nations : 1) ne pas avoir résolu des traumatismes survenus durant l'enfance, 2) n'avoir personne qui leur montre de l'amour et de l'affection, 3) avoir beaucoup de disputes avec les parents et 4) subir de l'intimidation physique au moins une fois par semaine. Conclusion : Nous avons observé des taux élevés d'humeur dépressive chez les jeunes des Premières nations dans les réserves. Ces jeunes courent maintenant un risque accru d'avoir des problèmes plus tard dans leur vie si l'on ne met pas en oeuvre des interventions efficaces pour les aider.
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