Résumé :
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Comme toutes les maladies, la pandémie H1N1 pourrait avoir des conséquences globalement négatives sur l'économie. On estime que le produit intérieur brut (PIB) pourrait chuter de 1, voire de 4% selon les scénarios les plus pessimistes. Toutefois, le point positif de cette pandémie est qu'elle rappelle le lien fondamental entre la santé et l'économie et peut ressembler à un essai grandeur nature face à un autre risque majeur auquel pourrait être confrontée l'économie mondiale : le risque terroriste., qui nécessite une action concertée au niveau international. Cette crise peut aussi être l'occasion de moderniser l'organisation du travail en reconsidérant notamment le temps choisi et le télétravail. La pandémie de grippe est plutôt une bonne affaire pour les laboratoires pharmaceutiques, même si l'intérêt des grands laboratoires pour les vaccins ne datent pas d'hier. En ce qui concerne les pays du Sud, ils couvrent aujourd'hui plus de 10% de la production mondiale des vaccins et la tendance est à la hausse. Le plus grand problème du Sud reste les maladies "oubliées" qui touchent des milliers de personnes, une tentative d'établir des contrats incitatifs permettant de surmonter ces problèmes a été lancée à l'occasion du G8 des ministres des Finances en... 2006.Au sommaire du dossier : La pandémie de grippe A/H1N1 : quelle menace pour la reprise ? - Economie et grippe A/H1N1 : voir plus loin que l'épidémie actuelle - Laboratoires pharmaceutiques : les vaccins anticrise - Vaccins : les producteurs du Sud s'organisent - Comment produire des vaccins contre des maladies oubliées - Les vaccins, l'Etat moderne et les sociétés.
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