Résumé :
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La construction des 'grands ensembles' au sortir de la Seconde Guerre mondiale, répondait à une nécessité démographique et devait accompagner l'essor économique des Trente Glorieuses. On y trouvait clarté, espace et confort; ces nouveaux immeubles faisaient même l'objet d'un consensus entre architectes et urbanistes, élus et politiques; on y voyait l'application de théories 'du mouvement moderne' inscrites dans la Charte d'Athènes, dont l'un des exemples emblématiques reste : La 'Cité radieuse 'de Le Corbusier, à Marseille. Mais, au cours des dernières décennies, ces grands ensembles, bâtis souvent à la périphérie des grandes villes, sont devenus des enclaves, des poches de pauvreté où la violence a fait irruption. Depuis la fin des années quatre-vingt, diverses politiques se sont succédé : développement social des quartiers, développement social urbain, pacte de relance pour la ville, politique de la ville, avec diverses mesures d'insertion sociale ou de réhabilitation du bâti. Cet ouvrage présente le déroulement de cette évolution par grandes séquences chronologiques. (R.A.)
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