Résumé :
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A l'heure où travailleurs sociaux et professionnels de santé sont amenés à se coordonner davantage dans une logique de prise en charge globale des usagers et de travail en réseau, le cloisonnement entre le social et le sanitaire reste très marqué au stade de la formation initiale. La persistance de ce clivage est en partie liée à des obstacles d'ordre culturel ou administratif (identité forte des métiers, architecture des diplômes très différente...). Cependant, des premiers ponts ont été jetés entre les formations : passerelles facilitées entre les diplômes d'auxiliaire de vie sociale, d'aide médico-psychologique et d'aide soignant grâce à la validation des acquis de l'expérience ; mise en place d'un plan métiers de la dépendance en cours d'expérimentation dans trois régions qui encourage le décloisonnement des formations, expériences de partage d'heures d'enseignement transversaux entre Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI) et Institut régional de travail social (IRTS)...
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