Titre : | La santé mentale, l'affaire de tous. Pour une approche cohérente de la qualité de la vie. |
Auteurs : | Viviane Kovess-Masfety, prés. ; Centre d'Analyse Stratégique (CAS) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Centre d'analyse stratégique, 2009/11 |
Description : | 249p. pdf / graph., fig., ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Santé mentale ; Psychopathologie ; Bien être ; Qualité vie ; Concept ; Définition ; Politique santé ; Etat dépressif ; Stress ; Souffrance ; Travail ; Suicide ; Donnée statistique ; Enquête ; Satisfaction ; Opinion ; Facteur risque ; Homme ; Femme ; Migrant ; Détenu ; Chômeur ; Sans domicile fixe ; Vulnérabilité ; Programme action ; Prévention santé ; Promotion santé ; Enfant ; Mode garde ; Système éducatif ; Jeune adulte ; Salarié ; Personne âgée ; France ; Canada ; Union Européenne |
Résumé : | Stress, addiction, dépression...autant de manifestations d'un mal être qui ont incité Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique, à commander au Centre d'analyse stratégique au printemps 2009 un travail approfondi sur la santé mentale en France. Ce rapport rend compte des travaux et conclusions du groupe de travail constitué à cette occasion par le Centre d'analyse stratégique qui a réuni psychiatres, psychologues, économistes et associations de patients. La première partie du rapport souligne e renouvellement du concept de santé mentale depuis une trentaine d'années et met en avant le retard de la France pour intégrer ce changement de paradigme. La "bonne" santé mentale ne se restreint plus aujourd'hui à l'absence de maladie mentale mais désigne plutôt le pôle positif des états psychologiques (bien être, équilibre, harmonie). Cette approche qui fait de la santé mentale un déterminant de la qualité de la vie et élargit les données du problème à la société entière a été impulsée par l'Organisation mondiale de la santé et adoptée par les institutions européennes et certains pays (Royaume-Uni, Canada) mais elle est encore trop peu relayée par les acteurs français. La seconde partie du rapport établit un état des lieux de la situation française en matière de santé mentale : elle apporte les dernières données relatives à certaines pathologies (dépression, souffrance psychosociale au travail, suicide), présente les résultats d'enquêtes sur la perception des français quant à la qualité de vie et enfin met l'accent sur l'hétérogénéité des populations en situation de vulnérabilité et de mal-être (réinvention des rôles féminins et masculins, chômeurs, immigrés, SDF...). Enfin, la dernière partie du rapport s'interroge sur le rôle clé des acteurs non sanitaires (autorités locales, employeurs, enseignants...) pour une politique de santé mentale efficiente. La responsabilisation de ces acteurs bénéficierait particulièrement aux jeunes générations, dans l'accueil de la petite enfance, le parcours scolaire et l'entrée dans la vie adulte, aux actifs, sur le marché de travail et au sein des entreprises et des fonctions publiques, pour accompagner une population vieillissante de plus en plus nombreuse. Le rapport se conclut sur un récapitulatif des pistes d'action et par un tableau des idées reçues et des évidences en santé mentale. |
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