Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8R0xHB9H. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Déterminer les facteurs sociodémographiques associés à l'insécurité alimentaire des ménages en Ontario. Méthodes : A l'aide des données du Ontario Share File sur l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Cycle 2.2, une analyse de régression logistique multidimensionnelle a été utilisée pour déterminer les caractéristiques sociodémographiques des ménages les plus susceptibles de signaler une insécurité alimentaire. Résultats : 55% des quelque 379 100 ménages ontariens qui ont signalé une insécurité alimentaire en 2004 se fiaient aux traitements ou aux salaires, 23% à l'aide sociale, et 13% aux revenus de retraite ou aux prestations de sécurité de la vieillesse. Le taux de prévalence de l'insécurité alimentaire a considérablement augmenté proportionnellement à la réduction d'un revenu acceptable, une augmentation de 47% dans la plus basse catégorie de revenu adéquat. En outre, le taux de prévalence d'insécurité alimentaire était plus élevé dans les ménages de locataires et ceux où résidait une seule personne ou un seul parent. Après avoirs pris en compte tous les facteurs sociodémographiques, les trois puissants corrélats sociodémographiques d'insécurité alimentaire domiciliaire suivants ont été déterminés : nature acceptable d'un faible revenu ; aide sociale à titre de principale source de revenu ; et le fait de ne pas être propriétaire de son logement. Comparativement aux ménages dont les traitements ou les salaires sont les principales sources de revenu, les probabilités corrigées de vivre une insécurité alimentaire étaient de 3,69 (IC95% : 2,33-5,84) pour les ménages qui se fient à l'aide sociale, mais de 0,44 (IC95% : 0,29-0,67) pour les ménages qui reçoivent une pension ou des prestations de sécurité de la vieillesse. Discussion : Nos constatations et conclusions démontrent le besoin de rehausser les niveaux des prestations d'aide sociale, tout en précisant le besoin d'un meilleur soutien du revenu pour les travailleurs ontariens à faible salaire, et ce, pour veiller à ce qu'ils disposent de ressources financières suffisantes pour acheter les aliments dont ils ont besoin.
|