Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS R0xEpCAE. Diffusion soumise à autorisation]. L'analyse risque-bénéfice de la consommation alimentaire repose souvent sur des méthodes semi-quantitatives. Les apports de nutriments sont comparés aux apports nutritionnels conseillés, les expositions aux contaminants sont comparées aux valeurs toxicologiques de référence. Ces méthodes, bien que permettant d'orienter les recommandations de consommation, ne permettent pas d'évaluer les impacts sanitaires de l'alimentation. Les approches quantitatives, utilisant des indices de qualité de vie comme le quality adjusted life year (QALY) ou le disability adjusted life year (DALY), encore au stade de recherche, sont peu utilisées. Issues de l'économie de la médecine, elles évaluent dans une même métrique les risques et bénéfices associés à une consommation alimentaire, aux apports nutritionnels et aux expositions associées, en utilisant des relations doses-réponses. Le poisson se prête bien à ce type d'analyse, par sa richesse en acides gras essentiels et certains contaminants, ses effets cardiovasculaires et sur le système nerveux central. Quelques résultats préliminaires sont présentés dans ce travail. (R.A.).
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