Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS o9R0xoIt. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Le diagnostic précoce des troubles du spectre autistique ("autisme") peut mener à de meilleurs résultats de traitement, réduire le stress que vivent les parents lorsqu'ils ne sont pas en mesure de comprendre les raisons du comportement de leur enfant et habiliter les parents à prendre des décisions, comme recourir à la consultation génétique. Nous avons examiné l'âge auquel les enfants canadiens ont reçu un diagnostic d'autisme et avons analysé s'il y avait des variations géographiques ou temporelles ou encore des différences selon le sexe ou le sous-type de diagnostic. Méthodes : En 2002-2003, nous avons entrepris, dans le cadre d'un programme de surveillance de l'autisme, la collecte de données sur des enfants atteints d'autisme au Manitoba, dans le sud-est de l'Ontario, à l'Ile-du-Prince-Edouard et à Terre Neuve-et-Labrador. En ce qui concerne l'analyse présentée dans ce document, nous avons inclus les enfants, identifiés dans le cadre de notre programme de surveillance, ayant reçu un diagnostic entre 1997 et 2005 (n=769). Résultats : Nous avons observé des différences importantes entre les régions sur le plan de l'âge au moment du diagnostic ; Terre-Neuve-et-Labrador présentait l'âge moyen au moment du diagnostic le moins élevé (39,0 mois) et le sud-est de l'Ontario le plus élevé (55,0 mois). Le sous-type de diagnostic était fortement associé à l'âge au moment du diagnostic dans toutes les régions. Le sud-est de l'Ontario était la seule région où l'âge global au moment du diagnostic augmentait avec le temps (p=0,004), bien qu'au Manitoba, l'âge auquel les enfants reçoivent un diagnostic de TED-NS ait aussi augmenté considérablement au cours de la période à l'étude (p=0,021).). Conclusions : Nos conclusions démontrent qu'il existe des différences géographiques et d'autres sources de variation dans l'âge auquel les enfants canadiens reçoivent un diagnostic d'autisme. D'autres études s'avèrent nécessaires pour comprendre les facteurs qui contribuent à ces différences. Ces recherches permettraient de mieux documenter les meilleures pratiques concernant la détection précoce et l'accès rapide au traitement.
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