Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x8C8pp. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Examiner en quoi le soutien social et la participation aux sports intra-muros, universitaires et communautaires sont associés à l'activité physique chez les élèves du secondaire de l'Ontario et étudier les sexospécificités dans la prévalence de l'activité physique et la participation aux activités sportives en milieu scolaire et communautaire. Méthode : Nous avons recueilli des données sur 25 416 élèves (9e à 12e année) fréquentant 76 écoles secondaires de l'Ontario à l'aide du Système d'intervention, de planification et d'évaluation de la santé dans les écoles (SIPESE). Au moyen d'analyses de régression logistique, nous avons examiné l'association entre le soutien social et la participation sportive en milieu scolaire et communautaire, d'une part, et l'activité physique d'autre part. Résultats : Les garçons et les filles peu encouragés à faire de l'activité physique dans leur milieu social étaient moins susceptibles d'être actifs que leurs pairs moins à risque (garçons : rapport de cotes [RC]=0,61 ; filles : RC=0,72). Garçons et filles étaient plus susceptibles d'être actifs s'ils participaient à des sports intra-muros (garçons : RC=1,92 ; filles : RC=1,55), universitaires (garçons : RC=1,93 ; filles : RC=1,77) ou communautaires (garçons : RC=2,84 ; filles : RC=2,90). Conclusion : Etant donné que les élèves recevant peu de soutien social à l'activité physique sont moins susceptibles d'être actifs, les interventions visant à accroître le soutien et le goût pour l'activité physique devraient cibler ces élèves. De plus, comme la participation aux sports scolaires et communautaires augmente la probabilité que les élèves soient actifs, les praticiens devraient chercher à améliorer les occasions de participation et l'accès à de tels programmes afin d'accroître le niveau d'activité des élèves.
|