Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS R0xlHrr9. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif - Caractériser les cas d'hépatite E en France, de 2006 à 2008, en comparant les données cliniques et épidémiologiques à celles des années 2002 à 2004. Méthode - À partir des cas d'hépatite E diagnostiqués en France par les laboratoires effectuant la recherche des marqueurs sérologiques et moléculaires, l'investigation des cas (données cliniques, facteurs d'exposition au VHE) a été conduite auprès des cliniciens, suivant le questionnaire exploratoire de l'hépatite E disponible en ligne sur le site du Centre national de référence. Résultats - De 2006 à 2008,264 cas d'hépatite E autochtones, 51 cas d'hépatite E importées et 54 cas d'hépatite E dont le contexte épidémiologique n'a pas été précisé ont été rapportés, majoritairement chez les hommes de plus de 55 ans pour les cas autochtones et avec une répartition géographique suivant un gradient nord-sud. Parmi les cas documentés autochtones, l'hépatite E est survenue chez 5% de patients immunodéprimés avec la détection de virémie pendant deux à 15 mois. L'exposition au réservoir animal (par consommation de viande de suidés insuffisamment cuite, ou par la profession ou les loisirs) a été le facteur de risque le plus souvent cité (35 à 40% des cas investigués), quelle que soit la région où le cas a été identifié. Dans 36% des cas, aucun facteur n'a pu être identifié par défaut de données ou enquête trop tardive. Conclusion - Afin d'améliorer l'investigation des cas autochtones, la surveillance renforcée de l'hépatite E est mise en place par les autorités sanitaires en 2009 à partir de la participation volontaire des médecins et des laboratoires pratiquant le diagnostic. (R.A.).
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