Résumé :
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Consensus. Dans le secteur sanitaire et social comme dans le social et le médico-social, la nécessité d'engager des démarches d'évaluation pour améliorer la qualité des prises en charge ne fait plus débat. Les lourdeurs des procédures, empilement des dispositifs, manque de repères méthodologique : la motivation des professionnels se heurte pourtant à de nombreux obstacles et peinent à s'approprier la démarche. L'enjeu reste pour tous d'inscrire l'évaluation dans les pratiques quotidiennes. Les notions de pertinence des actions et de choix médico-économiques font également leur apparition. Quels sont les bénéfices des actions conduites ? Cette question, située au cur de toute intervention, est encore trop négligée par les acteurs sanitaires et sociaux. Patrick Enot, directeur général de l'Adapei aborde dans son entretien des plans d'action qualité de l'Adepei (Haute Loire). Pour Caroline Le Dantec, directrice générale de l'Ademn, à Lille "Justifier la pérennisation des emplois" font partie des bénéfices des actions conduites. Pour mémoire 45 % des établissements de santé avaient passé leur deuxième visite de certification fin février 2008. 25 % des médecins hospitaliers ont déjà réalisé une évaluation de leurs pratiques professionnelles. 35 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux sont soumis à l'obligation d'évaluation interne et externe.
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