Résumé :
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Procédure préventive, mesure de défense sociale, atteinte aux droits de l'homme ou arbitraire ? La nouvelle mesure de rétention de sûreté instaurée par la loi du 25 février, répondra-t-elle aux vux des pouvoirs publics de protéger les victimes ou ne sera-t-elle qu'un avatar de plus dans la tentative de contrôler les criminels les plus dangereux. Parallèlement à la rétention, la loi du 25 février met en place une autre mesure, la surveillance de sûreté, qui en est en quelque sorte le diminutif. Elle suppose les mêmes conditions préalables et son application est décidée par la même juridiction spécifique. A la fin de l'exécution de la peine de détention, le choix ne sera pas entre le maintien d'un enfermement et la libération pure et simple, il existera un moyen médian, le maintien d'une surveillance assez stricte. Explications.
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