Résumé :
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Apparue après la Seconde Guerre mondiale, la supervision s'est imposée comme un espace de réflexion indispensable à la pratique quotidienne. Si dans les années 60 elle s'est nourrie de psychanalyse, elle s'est ensuite détournée de ces théories abstraites pour privilégier la rationalité et les projets concrets. Néanmoins, elle n'a pas renié le bénéfice de sa période freudienne qui lui permet aujourd'hui de mieux appréhender les situations complexes. Deux témoignages : le premier avec Paule Lebbe-Berrier, assistante de service social et psychologue, supervise des équipes de travailleurs sociaux en utilisant l'approche systématique. Elle travaille notamment avec les agents d'un centre communal d'action sociale. Le second avec Maryline Touzé, psychiatre de formation analytique, supervise l'équipe du service d'accompagnement à la vie sociale de l'Elan Retrouvé, à Paris. Pour clore ce dossier deux entretiens : Le premier avec Agnès Wilhelm, psychanalyte et analyste de groupe, qui depuis six ans supervise une équipe de soins à domicile travaillant auprès de patients parisiens âgés. Le second avec Patrick Fermi, psychologue clinicien, diplômé en ethnologie, consultation interculturelle du Centre hospitalier de Cadillac-sur-Garonne en Gironde. Il apporte une approche complémentaire : l'ethnopsychanalyse qui s'appuie sur les différences culturelles.
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