Résumé :
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Les termes de "client", "usager" ou "administré" ces mots ont chacun leur sens. Ils ne sont pas systématiquement substituables, au-delà des abus de langage. L'administré est placé dans une situation juridique réglementaire. Il est donc soumis à un règlement lequel peut être modifié à tout moment, sauf nécessité de mesures transitoires ou situation constituée tel l'engagement des épreuves d'un concours ou examen. L'usager est confronté à un service public avec lequel il est placé, lorsque ce service est de nature industrielle et commerciale, dans une situation réglementaire et contractuelle. L'usager est soumis au règlement du service auquel il est cependant lié par un "contrat". Cependant, la pratique conduit aussi à parler des "usagers" des services publics administratifs bien que ceux-ci sont placés dans une situation purement réglementaire, exclusive de tout lien contractuel. L'usager est ainsi tantôt l'administré d'un service public administratif, tantôt placé dans une situation contractuelle et réglementaire face à un service public industriel et commercial. Le terme "client" " est normalement réservé aux consommateurs des services que ne sont pas publics. Le client est sur un marché soumis à la loi de l'offre et de la demande. Au sommaire de ce dossier : Administration(s), usagers, clients par Philippe Terneyre et Damien Simon ; usagers et autorités administratives : une évolution continue vers des relations moins asymétriques par Wassim Kamel ; l'usager en préfecture par Delphine Hedary ; "le médiateur garantit l'engagement de la ville à reconnaître ses erreurs" par Frédérique Calandra ; "La notion de client n'est pas adaptée à celle de service public par Jean-Marc Canon.
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