Résumé :
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Le programme Erpurs a été mis en place en 1990, suite aux épisodes importants de pollution durant l'hiver 1989 en Ile-de-France. Son objectif est de quantifier les liens existant à court terme entre les niveaux de pollution atmosphérique couramment rencontrés dans la région et l'état de santé de la population. Les études du programme, répétées à intervalles réguliers depuis près de 20 ans, constituent un système de surveillance des effets sanitaires de la pollution atmosphériques dans la région. La présente étude actualise cette surveillance, en s'intéressant tout particulièrement à la nocivité des particules en suspension dans l'atmosphère. En particulier, l'attention est portée sur l'effet des particules dites "grossières" par rapport à celui des particules dites "fines". Elle vise ainsi à estimer les liens à court terme entre pollution particulaire, en considérant les indicateurs d'exposition suivants : PM 2,5, PM 2,5-10 et différents indicateurs de morbidité que sont les hospitalisations et les appels reçus à SOS Médecins. A côté des indicateurs particulaires proprement dits, le dioxyde d'azote (NO2) a également été retenu dans l'analyse car il peut être considéré comme un proxy de la pollution liée au trafic, notamment particulaire (World Health Organization, 2006). La zone d'étude concerne Paris et les trois départements de la proche couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne).
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