Résumé :
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La Sécurité sociale française souffre d'un déséquilibre récurrent depuis une vingtaine d'années, malgré de multiples réformes. Son financement, basé initialement sur des cotisations assises sur le travail, a évolué dans le sens d'une fiscalisation, par la mise en place d'impôts et de taxes dites comportementales. Les recettes de la sécurité sociale sont amputées par certaines mesures comme des exonérations de cotisations non compensées par l'Etat. De nombreux mouvements financiers rendent complexes et obscur ce financement et la recherche de nouvelles recettes relève plus d'une accumulation de mesures bouche-trous, que d'une politique de protection sociale déterminée.
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