Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES mEno9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Dans cette étude, les débuts de carrière sont décrits par l'intermédiaire de quatre indicateurs : le taux de chômage, la proportion d'emplois à temps partiel, la catégorie sociale de l'emploi et le salaire. À partir de ces indicateurs, les diplômes et spécialités ont été classés en trois grands groupes : les formations qui débouchent sur un début de vie active difficile, celles qui permettent des débuts plus corrects et celles qui amorcent des parcours professionnels favorables. En effet, le devenir professionnel des jeunes est lié à leur niveau de diplôme mais dépend aussi beaucoup de leur spécialité de formation. Ainsi, les jeunes titulaires de CAP et de BEP de la production s'insèrent mieux que certains diplômés du supérieur. De même, les titulaires de DUT-BTS industriels ont souvent des débuts de carrière plus favorables que les titulaires de masters en lettres et sciences humaines. Pour les niveaux de diplôme allant des CAP-BEP aux DUT-BTS, les spécialités des services débouchent souvent sur des segments saturés du marché du travail, alors que les formations en mécanique, électricité ou informatique sont très prisées par les entreprises.
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