Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x7s8m9. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Le virus du Nil occidental (VNO) est apparu en Amérique du Nord en 1999, sa première incursion ayant causé une flambée de méningo-encéphalite qui a fait sept morts dans la région de New York. Pour lutter contre le VNO, les professionnels de la santé publique recommandent diverses mesures de protection individuelle qui réduisent le risque de morsures de moustiques (porter des vêtements de protection, s'enduire d'insecticide lorsqu'on est dehors au lever ou au coucher du soleil) ou qui éliminent les gîtes à larves de moustiques (empêcher la formation d'eaux stagnantes, nettoyer périodiquement les gouttières). Nous évaluons ici l'acceptation du message de santé publique dans une zone sensible au VNO (2002) afin d'évaluer les déterminants de la probabilité de prendre des mesures de protection individuelle pour réduire le risque de contracter le VNO. Méthode : Une enquête téléphonique a été administrée à un échantillon aléatoire d'adultes (n=1 650) vivant dans les régions de tri d'acheminement L6L et L6K d'Oakville (Ontario), au Canada. Résultats : Près de 100% des répondants au sondage avaient entendu parler du VNO, et environ 80% se souvenaient d'avoir reçu de l'information des services de santé publique à propos du virus, mais les niveaux déclarés de mesures de protection individuelle étaient relativement faibles. Un exercice de modélisation multivariée a mis au jour divers déterminants possibles de ces résultats. Discussion : Le message est clair : l'important est de sensibiliser le public aux menaces émergentes pour la santé. Mais le rôle des services de santé publique ne s'arrête pas là. Les chercheurs en santé publique doivent aussi évaluer l'acceptation du message.
|