Résumé :
|
Ce numéro porte sur le thème de la transnationalisation des solidarités. Dans une première partie, les contributions s'intéressent aux héritages historiques et politiques. Elles mettent en avant notamment l'existence d'une longue tradition de mobilisation transnationale contre les injustices et démontrent également l'existence de certaines permanences d'ordre idéologique, institutionnel ou politique qui limitent les capacités de mobilisation transnationale. Les cinq articles qui composent cette première partie traitent des thèmes suivants : -rencontres internationales des femmes au XIXème siècle -mobilisation européenne et américaine pour sauver les époux Rosenberg accusés d'espionnage au début des années 1950 -analyse de la construction d'une nouvelle forme de constestation transnationale (dénommée diversement mouvement antimondialisation, altermondialiste, mouvement pour une justice globale) et des mécanismes à travers laquelle elle se développe -militantisme et féminisme transnationaux à Singapour et en Malaisie -construction de solidarités syndicales paneuropéennes dans le secteur du transport. Dans une seconde partie, les recherches s'attachent plus particulièrement aux acteurs et actrices militants par-delà les frontières, à leurs caractéristiques et à leur organisation pour des changements politiques et sociaux. Après un premier article sur le militant cosmopolite, les articles suivants présentent l'organisation et la démarche de plusieurs réseaux transnationaux. Cinq articles s'intéressent à des réseaux féministes : le réseau latino-américain des femmes transformant l'économie (Red Latinoamericana Mujeres transformando la Economia REMTE), la Marche mondiale des femmes (MMF), les Rencontres Internationales sur la santé des femmes (International Women and Health Meetings ou IWHM), Empower (Education Means Protection Of Women Engaged in Recreation). Un sixième est consacré à un réseau d'action écologique : le SOS Mata Atlântica (SOS MA).
|