Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7IkR0xC8. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Quoique le pied bot soit une déformation congénitale fréquente en Ouganda, cette déformation n'a jamais été observée en détail. L'objectif de cette étude est de mesurer la fréquence du pied bot parmi un échantillon représentatif de naissances. Méthode : En mars 2006, les données ont été recueillies dans huit hôpitaux généraux ayant une pouponnière et une clinique pour le pied bot. Parmi l'ensemble des nouveaux nés, ceux ayant une déformation ont été dirigés vers une clinique se spécialisant dans le traitement du pied bot. Les orthopédistes de cette clinique ont posé leur diagnostique pour chacune des déformations. Ce sont uniquement les bébés référés à la clinique par les huit hôpitaux qui font l'objet de cette étude. Résultats : Pendant la durée de l'étude (mars 2006 à octobre 2007), un total de 110 336 naissances vivantes a été enregistré. Les pouponnières ont identifié 290 bébés ayant une déformation. Puis, les orthopédistes de la clinique spécialisée ont diagnostiqué 130 bébés avec une déformation congénitale du pied bot. Proportionnellement, les enfants avec une déformation du pied bot se chiffre à 1,2 par 1000 naissances, pour cette période de 20 mois. Le ratio garçon/fille est de 2,4 : 1. Recommandations : Le taux de déformation congénitale du pied bot chez les nouveaux nés peut être utilisé pour déterminer le nombre d'enfants devant être traités, ainsi que pour évaluer les montants nécessaires pour l'identification et l'administration de cette déformation inhérente soignable. En comparant la quantité d'enfants traités avec le nombre prévu de cas, il est possible de calculer le nombre d'enfants ayant un pied bot négligé.
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