Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS qCCqR0xm. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Le test de sérodiagnostic du VIH est important pour prévenir et enrayer ce virus. Malgré cela, environ 35% des infections à VIH en Ontario ne sont pas diagnostiquées. Nous avons examiné les schémas de sérodiagnostic du VIH par les médecins afin de déterminer les facteurs associés aux dispensateurs de soins dans le sérodiagnostic du VIH en Ontario. Méthode : Les dispensateurs, identifiés à partir des demandes de test VIH présentées au Laboratoire central de santé publique de l'Ontario en 2006, ont été maillés par couplage probabiliste à une base de données de médecins ontariens. Nous avons examiné la fréquence de sérodiagnostic du VIH selon le profil démographique et la spécialité des médecins. Au moyen d'une analyse de régression logistique multivariée, nous avons évalué les facteurs associés à une fréquence de sérodiagnostic élevée (20 tests et plus). Résultats : 12 477 médecins (59,3% des médecins ontariens) ont prescrit au moins un test VIH en 2006 ; la proportion était plus élevée dans la région du Centre-Est/autre (72,4%) et dans la région du Nord (69,4%) que dans les autres régions (53,7 à 58,7%), et plus élevée chez les diplômés récents que chez les diplômés de plus longue date (68,4% c. 59,0%). Une proportion importante de praticiens de la médecine de famille/médecine générale (83,6%), de l'obstétrique/gynécologie (82,1%) et de la médecine interne (47,7%) a prescrit des tests VIH. Globalement, la plupart des médecins (67,5%) ont prescrit moins de 20 tests. Il y avait une corrélation significative entre une fréquence de sérodiagnostic élevée et l'exercice de la médecine à Toronto (RCa=2,95), la région du Centre-Est/autres (RCa=2,02), ou la région d'Ottawa (RCa=2,28), et les spécialités de la médecine de famille/médecine générale (RCa=11,47), de l'obstétrique/gynécologie (RCa=6,31) ou de la médecine interne (RCa=1,37). Le sexe des médecins et leur pays de diplomation n'étaient pas associés à des niveaux élevés de sérodiagnostic selon l'analyse de régression multivariée. Sur 361 609 tests VIH, 1 048 (0,29%) étaient séropositifs ; 436 médecins (3,5%) ont commandé au moins un test VIH s'étant révélé séropositif. Conclusion : Le sérodiagnostic du VIH par les médecins ontariens varie considérablement selon la région sanitaire, l'année de diplomation et la spécialité. Il faudrait tenir compte de ces facteurs dans la formation médicale continue sur le sérodiagnostic du VIH.
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