Résumé :
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La recherche médicale et le droit entretiennent des relations ambivalentes, illustrant la difficulté d'établir en équilibre entre le principe de liberté de la recherche et les limites inhérentes à la dignité de la personne. Parfois, le droit domine la recherche : c'est le cas lorsqu'un consensus international se développe afin d'encadrer la recherche médicale, le législateur adoptant alors des "lois relais", solides, peu évolutives, en harmonie avec les autres lois nationales, et porteuses de paix sociales. Mais souvent, le droit est dominé par la recherche, le législateur se contentant d'adopter des "lois suiveuses", fragiles, évolutives, isolées et critiquées, ou s'effaçant devant les autorités éthiques et scientifiques.
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