Résumé :
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La crise semble, d'une certaine manière, avoir montré les limites de la mondialisation. C'est en cela que celle-ci représenterait, selon l'auteur, une rupture dans l'histoire de l'économie mondiale, mais également dans la pensée économique. Parmi les changements produits par la crise : la tendance, notamment dans les grandes économies émergentes, à la reconquête des marchés intérieurs ; la réintégration par les pays en développement (PED) de la contrainte environnementale dans leur modèle de croissance, puis la multiplication, au Sud, des plans de relance légitimant à nouveau le rôle de l'Etat. Un nouveau paradigme du développement - s'éloignant de celui qui était, jusque-là, largement défini par le consensus de Washington - semble désormais en passe de s'imposer.
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