Résumé :
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[BDSP. Notice produite par MIN-SANTE DFq9R0xB. Diffusion soumise à autorisation]. Avec la loi du 11 février 2005, les personnes atteintes de troubles psychiques graves sont devenues "personnes en situation de handicap psychique". Le handicap psychique est enfin reconnu ; pour autant, il est loin d'être connu. Il a fallu le distinguer du handicap "mental", ou handicap intellectuel, reconnu trente ans avant lui. Le handicap psychique a, en effet, ses particularités : sa forte liaison avec le médical, sa variabilité dans le temps, une part laissée intacte du potentiel intellectuel. Médical, car il est la conséquence de maladies psychiques évolutives, comme les psychoses ou les troubles de comportement, où demain la personne peut aller mieux ou plus mal qu'aujourd'hui. Ces personnes qui semblent pouvoir tout faire, se montrent souvent en difficulté d'assumer un travail salarié normal. Plus de huit sur dix ne travaillent pas. Plus de huit sur dix sont célibataires. Presque une sur deux souffre d'une capacité d'autonomie insuffisante. Il est admis que ces personnes représentent au moins 1% de la population générale. Leur handicap d'ordre comportemental perturbe leurs relations sociales. Des déficiences d'ordre cognitif induisent un déficit du lien social qui mène à l'isolement, à l'exclusion et finalement à la "non demande". Pour comprendre ce processus, il importe de mieux connaître la nature des déficiences perturbant le plus la vie quotidienne, les conséquences sociales en découlant et comment tout cela évolue au cours de la vie de la personne.
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