Résumé :
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[BDSP. Notice produite par MIN-SANTE AR0xoAE8. Diffusion soumise à autorisation]. Si la loi de 2005 sur le handicap a entériné la notion de handicap psychique, elle laisse presque entière la question de la définition précise de cette expression. Celle-ci renvoie aux conséquences de troubles psychiques en termes de limitations au quotidien dans un environnement donné. Pour donner du contenu à cette nouvelle entité difficile à cerner, la plupart des études choisissent comme indicateurs des variables médicales ou administratives, facilement exploitables, comme l'existence d'un suivi psychique régulier ou la fréquentation d'établissements psychiatriques. L'approche par les arrangements pratiques, proposée dans cet article, est différente puisqu'elle s'appuie sur les incapacités au quotidien et les aides déclarées par un large échantillon de personnes ayant divers problèmes de santé, dans le cadre de l'enquête Handicaps-Incapacités-Dépendance (INSEE) de 1999 menée en domiciles ordinaires. L'existence d'un suivi psychique régulier apparaît ainsi révélatrice de situations particulières de handicap psychique, n'étant que l'une des multiples facettes de ce phénomène. Ce dernier est exploré en mobilisant divers outils statistiques (régressions logistiques et analyses factorielles notamment).
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