Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG opqI9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. La recherche du consentement du patient, même dément, doit répondre aux mêmes exigences que pour tout autre malade. Des recommandations de "bonnes pratiques" existent, de même la loi nous oblige à délivrer une "information loyale, claire et appropriée sur son état de santé", et recueillir un "consentement libre et éclairé". Les maladies cognitives génèrent des troubles du jugement et de la compréhension, qui altèrent les capacités de décision de nos patients. Ces altérations sont d'installation lente et progressive, elles suivent l'évolution de la maladie. Les enjeux éthiques générés par le contexte particulier de la démence s'articulent souvent autour de la question du consentement libre et éclairé à toute décision. Nous sommes donc confrontés en tant que professionnels, à une obligation légale, et éthique, d'une part de bien connaître nos patients et d'autre part leur pathologie, afin de leur permettre au mieux de poursuivre l'exercice de leur libre choix. (extrait R.A.).
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