Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xE62Y6. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Déterminer si les tendances de la mortalité par insuffisance cardiaque en Australie résultent d'une amélioration du diagnostic et de la prise en charge de cette affection ou d'une véritable évolution épidémiologique. Méthodes : Une analyse rétrospective a été effectuée sur les données nationales officielles de mortalité pour la période 1997-2003, un décès étant attribué à une insuffisance cardiaque si le certificat de décès mentionnait celle-ci comme cause primaire (initiale) de décès ou comme un des facteurs contributifs. Résultats : Sur 907 242 décès, l'insuffisance cardiaque a été indiquée comme cause primaire dans 29 341 cas (3,2%) et mentionnée par ailleurs sur le certificat de décès dans 135 268 cas (14,9%). Entre 1997 et 2003, on a constaté concernant l'insuffisance cardiaque une diminution en valeur absolue de la mortalité par âge et des taux de mortalité standardisés selon l'âge pour les deux sexes, que cette pathologie soit indiquée comme cause primaire ou autre du décès. L'insuffisance cardiaque a été mentionnée respectivement dans 24,6% et 17,8% des décès imputés à une cardiopathie ischémique et à une affection circulatoire, les proportions n'ayant pas varié au cours de la période étudiée. En outre, l'insuffisance cardiaque comme cause primaire de décès a représenté 8,3% des décès attribués à une affection circulatoire et cette proportion n'a pas sensiblement évolué entre 1997 et 2003. Conclusion : La diminution de la mortalité par insuffisance cardiaque mesurée au moyen du nombre de décès ou du taux de mortalité traduit probablement une vraie évolution de l'épidémiologie de cette affection. Des études en population s'imposent pour déterminer exactement les contributions des variations de l'incidence, du taux de survie et des facteurs démographiques dans cette évolution épidémiologique.
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