Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS HAR0xjD2. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Déterminer la prévalence réelle dans les communautés des échinococcoses cystique (EC) et alvéolaire (EA) humaines (hydatidose) dans une région chinoise de forte endémicité (Ningxia) par détection des cas asymptomatiques. Méthodes : A partir des registres hospitaliers et des types paysagers associés à un risque d'EA, on a sélectionné, dans les comtés de Guyuan, Longde et Xiji, une série de communautés à étudier, pour lesquelles on prévoyait un risque accru d'échinococcose humaine. Des enquêtes en communauté ont été effectuées en 2002 et 2003 sur 4773 individus issus de 26 villages, par application d'un questionnaire, exploration par ultrasons et analyse sérologique. Résultats : Les explorations par ultrasons et les analyses sérologiques ont mis en évidence les valeurs de prévalence suivantes pour l'EA (0 - 8,1%, moyenne : 2%) et la CE (0 - 7,4%, moyenne : 1,6%), les niveaux de prévalence les plus élevés étant atteints dans le comté du Xiji (2% pour l'EC et 2,5% pour l'EA). On a constaté des différences importantes dans la prévalence de l'EC, de l'EA et de l'ensemble des échinococcoses entre les trois comtés et les villages (plusieurs degrés de liberté étant relevés). Bien que les registres hospitaliers recensent une proportion des cas d'échinococcose attribuables à l'EC de 96%, la présente enquête a fait ressortir une plus forte prévalence de l'EA (56%) par rapport à l'EC (44%). L'analyse par questionnaire a révélé que les principaux facteurs de risque d'infection étaient l'âge et la possession d'un chien pour l'EC et l'EA, et l'appartenance à l'ethnie Hui et au sexe féminin pour l'EA. La consommation d'eau provenant d'un puits semblait réduire le risque d'EA et d'EC. Conclusions : L'échinococcose reste un grave problème de santé publique dans cette partie de la Chine en raison des pratiques et des habitudes peu hygiéniques et du manque de connaissances sur la maladie parmi les communautés.
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