Titre : | Rapport d'information sur la santé et la protection sociale des étudiants. |
Auteurs : | Laurent WAUQUIEZ, rapp. ; Assemblée Nationale (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 06/12/2006 |
Collection : | Rapport d'information de l'Assemblée Nationale , num. 3494 |
Description : | 133p. pdf / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Etat santé ; Etudiant ; Comportement alimentaire ; Soins dentaires ; Optique ; Psychopathologie ; Trouble anxieux ; Comportement préjudiciable santé ; Conduite égard toxique ; Comportement sexuel ; IVG ; Maladie sexuellement transmissible ; Etranger ; Personne handicapée ; Accès soins ; Couverture sociale ; Protection complémentaire ; Mutuelle étudiante ; Prévention santé ; Médecine préventive universitaire ; Bilan ; Proposition ; France |
Résumé : | Sujet oublié et négligé, la santé des étudiants constitue un réel enjeu tant individuel que collectif pour 2 270 000 étudiants représentant près de la moitié d'une génération. Tout d'abord, cette donnée quotidienne a un fort impact sur la réussite de leurs études. Ensuite, la politique de prévention à l'égard de cette population revêt un caractère particulier eu égard à certains comportements à risques. Enfin, cet âge et cette période de la vie sont favorables à l'acquisition de bonnes pratiques qui perdureront dans la vie d'adulte. Dans ce rapport, la mission d'information sur la santé et la protection sociale des étudiants créée par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales le 5 juillet 2006 dresse un bilan de la situation et met en avant un certain nombre de propositions pour préserver la santé des étudiants. Dans une première partie, la mission souligne tout d'abord que, si plusieurs éléments montrent un bon état de santé physique des moins de vingt-cinq ans, certains signes apparaissent inquiétants. Il semble que l'hygiène alimentaire et les soins dentaires et d'optique soient négligés par les étudiants en raison de manque de temps ou de manque d'argent. Par ailleurs, on relève également un mal-être assez fréquent (période de déprime, fatigue, idée suicidaire...) ainsi qu'une aggravation des comportements addictifs notamment en ce qui concerne la consommation d'alcool et de drogue (usage festif de l'alcool, banalisation du cannabis...). Enfin, dans le domaine de la sexualité, deux points attirent l'attention : un nombre préoccupant d'interruptions de grossesse ainsi qu'une recrudescence générale des infections sexuellement transmissibles. Dans une seconde partie, la mission s'intéresse plus particulièrement à la prise en charge sociale et sanitaire des étudiants. Elle souligne la complexité des régimes et un grave déficit de couverture complémentaire. Elle pointe également, concernant la politique de prévention, un éparpillement des compétences entre le ministère de l'Education Nationale et le ministère de la Santé ainsi que les moyens gravement insuffisants et inadaptés des services de médecine préventive universitaire. En dernière partie de rapport, la mission présente ses propositions élaborées dans la perspective d'une approche aussi complète que possible de la santé de cette population, depuis l'accès aux soins jusqu'à l'élaboration d'actions de préventions adaptées. Elle met l'accent plus particulièrement sur dix mesures prioritaires qui pourraient constituer un "plan santé étudiants". Il s'agit ainsi : -de simplifier le parcours de sécurité sociale en rattachant l'ensemble des étudiants au régime étudiant -d'étaler les paiements de la cotisation de sécurité sociale -d'attribuer un chèque santé pour améliorer l'accès à une couverture complémentaire -de créer des "Maisons de la santé étudiante" sur chaque pôle universitaire -d'instituer le droit à un "paquet santé'" au cours des deux premières années dans l'enseignement supérieur -de lutter contre les abus d'alcool -de répondre aux détresses des étudiants en augmentant les consultations psychologiques et en formant l'ensemble de la communauté universitaire à la détection de situation de mal-être -de promouvoir le bien être étudiant en favorisant le lien social et en améliorant les conditions de vie -de limiter les comportements sexuels à risques -de réussir l'intégration des étudiants handicapés dans l'enseignement supérieur. |
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