Résumé :
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Bien que personnalisé, concerté, réévalué, ajusté, parfois le projet (d'établissement ou individuel) fait fuir le sujet. C'est le cas notamment pour ce que les professionnels appellent souvent les " populations limites " ou dans un langage vernaculaire qui n'a rien de scientifique, " les incasables ". Le Cedias a mené ces dernières années plusieurs recherches appliquées sur les " situations d'incasabilité " des jeunes de la protection de l'enfance et da la protection judiciaire de la jeunesse, dans trois départements de la région parisienne (qui représente trois millions huit cent mille habitants dont un peu plus d'un million a moins de 20 ans). Les trois départements accueillent près de six mille enfants et adolescents en protection de l'enfance. Les deux études visaient des objectifs différents mais leurs résultats se sont rejoints en interrogeant l'organisation de la protection l'enfance elle-même. La première étude commanditée par l'Oned cherchait à éclairer les raisons pour lesquelles des jeunes pris en compte par services de l'Aide sociale à l'enfance, deviennent des " incasables ". La seconde étude, appartient au Conseil général de Seine-et-Marne. Elle interrogeait un nombre de situations restreint pour lesquelles les professionnels de l'Aide sociale à l'enfance, de la PJJ et des tribunaux (procureurs et juges pour enfants) estimaient que des difficultés s'étaient posées, mais celles-ci ne concernaient pas uniquement les situations d'incasabilité. Ici étaient également questionnés les défauts d'organisation et de coordination, identifiés comme à l'origine d'une évolution non favorable des situations. Il s'agissait de circonscrire les facteurs à l'origine des difficultés. Les situations prises en compte dans les deus études ne sont donc pas similaires mais le thème de l'incasabilité y est commun. Explications.
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