Résumé :
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L'histoire des réponses judiciaires à la délinquance des mineurs s'est longtemps cantonnée dans un débat assez sommaire sur le discernement. En d'autres termes, la principale question posée au juge pénal a longtemps été de savoir si l'enfant pouvait avoir conscience de commettre quelque chose de mal, d'interdit, condition requise pour qu'il soit punissable. Les plus anciens textes de droit romain connus en la matière (449 av. J-C., loi des douzes tables) se sont attachés à la rechercher l'intention criminelle comme critère d'imputabilité ou de non-imputabilité pour considérer que l'infans, âgé de moins de 7 ans, ne pouvait répondre de ses fautes devant la justice.
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