Titre : | Numéro thématique. L'alcool, toujours un facteur de risque majeur pour la santé en France. Évolution de la prévalence des différents profils d'alcoolisation chez les adultes en France de 2002 à 2010. (2013) |
Auteurs : | Laure Com-Ruelle ; N. CELANT |
Type de document : | Article |
Dans : | Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) (n° 16-17-18, 2013/05/07) |
Pagination : | 185-190 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Alcoolisation ; Facteur risque ; Prévalence ; Facteur socioéconomique ; Enquête santé |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par InVS EntR0x9m. Diffusion soumise à autorisation]. Cette analyse des populations les plus à risque d'alcoolisation excessive en France s'appuie sur les données déclaratives de l'Enquête sur la santé et la protection sociale (ESPS) de l'Irdes auprès des ménages ordinaires, incluant le test AUDIT-C. Les hommes sont globalement 2,6 fois plus concernés par le risque d'alcoolisation excessive que les femmes. Le risque ponctuel diminue fortement lorsque l'âge croît. Le risque chronique culmine aux âges intermédiaires. Chez les hommes comme chez les femmes, le risque ponctuel touche particulièrement les cadres et professions intellectuelles (36,1% vs. 22,6%) et les professions intermédiaires (36,7% vs. 20,2%). Le risque chronique atteint plus souvent les hommes employés de commerce (19,5%) ou agriculteurs (17,3%) et les femmes artisanes commerçantes (6,4%) ou cadres et professions intellectuelles (4,7%). Les hommes chômeurs sont en troisième position pour le risque ponctuel (26,6%) mais en tête pour le risque chronique (18,7%) ; les chômeuses présentent surtout un risque ponctuel (18,2%). De 2002 à 2010, derrière une relative stabilité globale, se cachent des disparités d'évolution, notamment un accroissement marqué des usages à risque ponctuel chez les femmes jeunes et dans certaines catégories sociales. L'alcool est un facteur de risque à la fois sanitaire et social. L'indicateur de profils d'alcoolisation présenté ici est essentiel pour l'interprétation des comportements de santé, mais la complémentarité des types d'enquête, notamment cliniques, est souhaitable pour aider à proposer des politiques de santé efficaces. (R.A.). |
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