Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS g8R0xcQN. Diffusion soumise à autorisation]. Dans les élevages avicoles confinés, les professionnels sont exposés à des concentrations élevées de poussières organiques, d'endotoxines et d'ammoniac, ce qui soulève des interrogations en matière de santé. Les sources de ces poussières sont notamment la nourriture, les matières fécales, la litière et les micro-organismes. Les effets sanitaires les plus répandus sont les bronchites chroniques, des obstructions des voies respiratoires et des symptômes pseudo-asthmatiques ; les endotoxines sont fortement soupçonnées d'en être largement responsables. Dans la majorité des études épidémiologiques, la prévalence de symptômes respiratoires et la fonction pulmonaire ont été comparées entre des sujets exposés et non exposés. Toutes ces études montrent des prévalences de symptômes respiratoires plus élevées ainsi que des altérations de la fonction pulmonaire plus fortes chez les sujets exposés. La comparaison de ces mêmes effets sanitaires entre divers types de productions agricoles montre qu'ils sont les plus importants en élevage avicole. Dans les études quasi-expérimentales (avant et après une journée de travail), des altérations de la fonction pulmonaire après exposition sont mesurées seulement dans certaines études. Aucune étude longitudinale n'a été réalisée en élevage avicole. Des études sont clairement nécessaires afin de mieux évaluer les effets sanitaires et de quantifier les risques associés aux expositions en élevage avicole. Pour cela, des études permettant d'identifier et de quantifier les agents présents dans les poussières organiques doivent aussi être mises en oeuvre.
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