Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xZ8hlW. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Estimer les moyens supplémentaires nécessaires pour la mise à l'échelle des services de santé maternelle et néonatale dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement et informer les pays, les donateurs et les agences multilatérales des ressources requises pour atteindre ces objectifs. Méthodes : Un modèle d'évaluation des coûts s'appuyant sur les Directives cliniques de l'OMS a permis d'estimer les besoins financiers supplémentaires pour délivrer les soins de santé maternelle et néonatale prévus dans 75 pays. Ce modèle a évalué les coûts des soins dispensés pendant la grossesse, l'accouchement, la période néonatale et la période postpartum, ainsi que ceux des services de planification familiale et de conseil et ceux liés à un éventuel avortement et à la période post-avortement. Les coûts programmatiques ont également été estimés. En appliquant une approche par composants et en considérant comme des extrants les coûts financiers pour les années 2006 à 2015, on a obtenu une estimation des coûts unitaires et des coefficients de mise à l'échelle par pays et par année/habitant. Deux scénarios de mise à l'échelle (rythme modéré ou rapide), utilisant des coefficients de mise à l'échelle différents, ont été utilisés. Résultats : Les résultats indiquent qu'en moyenne, une augmentation des ressources de US $ 3,9 milliard par an au minimum est nécessaire, sans compter l'augmentation annuelle des coûts sur la période prise en compte par le modèle. Si l'on suppose une mise à l'échelle plus rapide, cette augmentation minimale des ressources peut atteindre US $ 5,6 milliard par an. Sur 10 ans, on estime que les coûts supplémentaires représenteront de US $ 39,3 milliard, pour un scénario à vitesse moyenne, à US $ 55,7 milliard pour un scénario prévoyant une mise à l'échelle rapide. Conclusion : Ces projections de coûts financiers sont utilisables comme point de départ pour mobiliser les ressources au niveau mondial. Les pays auront ensuite à affiner ces estimations, mais elles pourront servir d'objectifs aux donateurs pour la définition des grandes lignes de leurs plans. Des études plus poussées sont nécessaires pour évaluer les coûts des réformes à apporter aux systèmes de santé, telles que : recrutement, formation et recyclage de personnel en effectif suffisant.
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