Titre : | A quoi peut donc servir un nouveau terme face à un problème ancien ? Le cas du "handicap psychique". |
Auteurs : | Sophie Cornu ; Julie Fiorancio ; Aurélien HYPOLITE ; Metty Mavounia ; Auriane Mongin ; Nathalie RAVEAU ; Marie ROMBALDI ; Marylina VANTINI ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2013 |
Description : | réf. 3p. / 33+XXXP. |
Langues: | Français |
Classement : | OE13/ (MEMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Loi ; Handicap ; Définition ; Psychopathologie ; Handicap mental ; Compensation ; Accompagnement social ; Droit public ; Droits personne handicapée ; Dispositif ; France |
Résumé : | Si les lois de 1975 ont consacré le concept de handicap, il faut attendre la loi du 11 février 2005 pour voir établie une définition de la notion, intégrant le handicap psychique, et permettant par la même une reconnaissance de celui-ci, appelée de longue date par les associations militantes. Cependant, en France, il n'existe pas de consensus sur une définition précise de la notion de handicap psychique. Si les associations de familles insistent sur le terme de handicap, dont l'apport est de différencier la maladie de ses répercussions sociales et environnementales, les usagers peuvent le considérer comme stigmatisant, alors que les psychiatres sont partagés, certains considérant que cette notion est trop figée et n'est pas adaptée au caractère complexe et évolutif de ces troubles. Toutefois, il est possible de s'entendre sur trois spécificités du handicap psychique : la limitation de la participation sociale, entravant les liens qui pourraient se tisser entre les personnes et leur environnement ; l'existence d'un trouble d'origine psychiatrique, différenciant en cela le handicap psychique de la déficience mentale ; l'importance donnée aux soins, du fait de la chronicité et du caractère évolutif des troubles, ainsi que la nécessité d'articuler les politiques menées en faveur du handicap psychique entre le sanitaire, le social et le médico-social. Cette absence de définition peut cependant être perçue comme une possibilité de mieux prendre en compte la multiplicité et la diversité des situations de handicap et leur évolution. La loi de 2005 a également permis aux personnes reconnues comme atteintes d'un handicap psychique d'obtenir un certain nombre de prestations, comme la prestation de compensation du handicap ou l'allocation adulte handicapé. Cependant, des progrès restent à accomplir, notamment en matière d'adaptation de ces aides aux spécificités du handicap psychique, d'information du public et d'accès aux prestations pour des personnes qui, de par leurs troubles, ont des difficultés à agir sur leur vie et leur environnement. Concernant l'accès des personnes atteintes d'un handicap psychique au logement, à l'emploi, là encore, les difficultés qui leur sont propres ne sont pas prises en compte, malgré des dispositifs innovants dans l'articulation entre le sanitaire, le social et le médico-social, pour mieux coordonner les actions relevant du soin, de l'hébergement, de la prise en charge ambulatoire ou à domicile des patients. Mais l'offre d'accompagnement reste encore insuffisante, de même que le nombre de structures adaptées à l'accueil des personnes atteintes de handicap psychique. (R.A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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080284 | OE13/0010 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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