Résumé :
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Encore aujourd'hui, des produits sont lancés sur le marché sans avoir été suffisamment testés quant à leur toxicité. Or il faut bien souvent des dizaines d'années avant de confirmer scientifiquement les risques sanitaires. Le drame de l'amiante prouve qu'une volte-face s'impose. Avant que les substances ne soient proposées au public, il est indispensable de s'assurer de leur innocuité. Et surtout, de tenir compte des avis autorisés. Dans plusieurs pays européens, les victimes de l'exposition à l'amiante peinent à intenter des procès au pénal en raison de la prescription des faits. En France, il en va autrement. "Des unités spéciales de la police judiciaire perquisitionnent actuellement les anciennes entreprises de l'amiante et les anciens ministères responsables", explique l'avocat Jean-Paul Teissonnière, qui, en collaboration avec son associé, Sylvie Topaloff, défend en France les intérêts de quelque sept mille victimes de l'amiante.
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